Le week-end et le début de la semaine prochaine vont être chauds. L'air très doux est transporté d'Afrique du Nord vers l'Europe par un puissant flux du Sud. La cause de tout ceci est un flux puissant situé entre deux zones: Une zone de hautes pressions très puissante au-dessus de l'Europe centrale et une zone de basses pressions très actives sur l'océan Atlantique.
Une telle situation se produit assez souvent à l'Automne. Avec le refroidissement du pôle Nord dû aux jours qui raccourcissent, les différences de pressions entre les zones autour de l'équateur et du pôle Nord augmentent. Il en résulte des dépressions sur l’océan Atlantique très actives, qui dans ce cas très précis, en se rapprochant des Alpes apportent de l'air chaud.
Ce phénomène est bien connu, chaque pays lui a donné un nom différent, en France il se nomme l'été de la Saint-Martin, mais nous entendons de plus en plus le nom commun « d’été indien ».
Ce terme date tout de même du 18ème siècle a pour origines l’Amérique du Nord. Le phénomène de l’été indien correspond à une période de temps ensoleillé et radouci, après les premières gelées de l’automne et juste avant l’hiver. Les feuilles des arbres se sont colorées mais l’hiver n’est pas encore là.
Bonne question. Un blocage de hautes pressions comme il se produit en ce moment peut durer quelques jours à des semaines. Cela dit, en début de semaine, les modèles percevaient des signaux d'une percée en milieu de semaine. Malheureusement, les derniers calculs ne sont plus aussi positifs. L’hiver n’est pas encore pour tout de suite. De telles zones de hautes pressions demeurent un mystère pour les modèles scientifiques et météorologiques. Il est difficile de prédire quand ils surviennent, et il est encore plus difficile de savoir à quel moment ils disparaissent des Alpes. Il va falloir être patient.